mercredi 8 mars 2017

Le feu secret tome 2 : la cité secrète


Titre : Le Feu secret tome 2 : La Cité secrète


Auteurs : Carina Rozenfeld et C.J Daugherty

Edition : Robert Laffon ~ Collection R
Pages : 426
Paru le : 20 Octobre 2016

Résumé : 
"LES TÉNÈBRES S’ÉPAISSISSENT

Derrière les murs fortifiés du Saint Wildred's College d'Oxford, entourés d'alchimistes qui ont pour mission de les protéger à tout prix, Taylor et Sacha sont à l'abri des forces obscures. 
Mais pour un temps seulement... 

Car l'horloge tourne. Dans sept jours, Sacha fêtera ses dix-huit ans, et la malédiction ancestrale qui jusqu'alors le rendait immortel va le tuer et déchaîner sur le monde des cohortes démoniaques.

Il n'existe qu'un moyen d'empêcher cela : Taylor et Sacha doivent se rendre au coeur de la Cité médiévale de Carcassonne, là où la malédiction a été proférée, et y affronter les démons. 

Le voyage sera extrêmement périlleux, des créatures monstrueuses les attendent de pied ferme.

Mais à mesure que les forces obscures descendent sur Oxford, le choix devient simple : affronter leurs pire cauchemars, ou perdre ce qu'ils ont de plus cher..." 

Bon la 4ème est super longue et en dit beaucoup trop à mon goût... 

Mon avis : 

J'ai globalement bien aimé ce second et dernier tome de ce diptyque, il y a du bon et du un peu moins bon.
Commençons par le positif : les personnages. Les auteurs les maîtrisent à fond et on décèle dans chacun d'eux quelque chose d'étoffé, de profond. Il sont tous très différents et elles ont réussis en deux tomes à nous les peindre admirablement. 
Les descriptions sont aussi bien réussies, même si j'aurai aimé que l'on s'attarde un peu plus sur Carcassonne, qui finalement quoiqu'en dise le résumé, n'arrive qu'à la fin. 
L'intrigue elle est plutôt bien menée, même si elle reste quand même un peu banale.
En réalité c'est ça le point négatif de ce roman, de ce diptyque en général : le sentiment de déjà-vu. Quand on lit depuis longtemps comme moi on a déjà vu ce schéma se répéter, et même si l'idée de base était super (la malédiction) on se lasse un peu avec le sentiment de déjà connaître la fin.
De plus, c'est écrit assez gros et il n'y a pas énormément de pages, donc le ressentis d'un second tome pour faire un second tome est un peu là.. 
Mis à part ça, l'écriture à quatre mains de Carina Rozenfeld (dont j'ai ADORE Phaenix) et C.J Daugherty marche vraiment comme sur des roulettes. C'est fluide, agréable, drôle, mélangeant humour et expression des deux langues (français et anglais).
J'ai adoré Sacha, un peu plus que Taylor qui est pourtant très bien aussi, mais Sacha avait un petit quelque chose en plus, un petit côté torturé-courageux qui m'a bien plu, même si on retrouve beaucoup moins ce côté dans ce tome-ci. En fait je dirais même que La Cité Secrète est plus centré sur Taylor, même si il y a un mélange de points de vue. 


Conclusion : En résumé La Cité secrète est un second et dernier tome qui se lit très bien et très vite, accrochant par ses personnages et son additivité mais qui aurait selon moi mérité qu'on s'y attarde un peu plus longtemps et qu'il soit plus poussé.


Notes :
Ma chronique du premier tome Le Feu secret
Carina Rozenfeld est l'auteur de nombreux livres jeunesse et Young Adult comme Phaenix, La Symphonie des Abysses .. 
C.J Daugherty elle est l'auteur (entre autres) de la saga Night School

mercredi 9 novembre 2016

Miss Peregrine et le enfants particuliers



Titre : Miss Peregrine et les enfants particuliers tome 1 

Auteur : Ransom Riggs

Edition : Bayard Jeunesse
Pages : 446
Paru le : 31 Mai 2012 en grand format pour la première fois


Miss Peregrine et les enfants particuliers c'est tout d'abord l'histoire de Jacob, un ado qui n'a pas vraiment d'amis, qui est dans une famille propriétaire d'une chaîne de pharmacies et qui surtout a un grand père qui lui raconte des histoires. En effet, Abraham, son grand-père, a pour habitude de lui raconter sa vie de réfugié juif qu'il a passé sur une petite île perdue d'Ecosse, où vivaient dans un manoir toute une flopée d'enfants aux dons étranges, dirigés et protégés par une certaine Miss Peregrine. Son grand-père parlait aussi de monstres, des monstres terrifiants qui rodaient et attaquaient la nuit. Seulement Jacob a grandit et a finit par ne plus croire son cher grand-père et à le penser un peu fou, jusqu'au jour où il est témoin d'une scène plus que dérangeante...
Alors, évidemment, le gros point fort de ce livre c'est son originalité : autant au niveau de l'histoire que du livre en lui-même. Ce dernier est ponctué de motifs, de photos qui lui donnent un caractère authentique et particulier. Comme les photos sont réelles (l'auteur le précise lui-même), j'aime à penser que Ransom Riggs a écrit son histoire à partir des photos, en voulant les relier toutes ensembles à l'aide d'une histoire aussi particulière qu'elles. Et c'est réussit.
L'ambiance présente est géniale : une ambiance cocasse, comme un film en noir et blanc, un peu vieillie mais encore pleine de charme et de vitalité. Elle est notamment rendue possible par les personnages, qui sont absolument fantastiques. 
Parlons-en des personnages justement. Ils ont tous une sorte de don, quelque peu loufoque parfois, et une personnalité propre à chacun qu'on a envie de découvrir, tout comme leur histoire personnelle.
Mais j'ai vraiment apprécié le personnage de Jacob, que j'ai trouvé très drôle à sa façon. Il est aussi très réaliste et on aime partager ses aventures avec lui. 
Malgré tout, l'histoire reste parfois un peu prévisible. Mais on ne peut en même temps pas en vouloir aux personnages, car on se met à leur place et même si certaines décisions nous ont paru un peu bêtes, on se dit qu'on n'aurait sûrement pas fait mieux vu la situation dans laquelle ils étaient.

En conclusion, Miss Peregrine et les enfants particuliers est vraiment un bon roman, original, bien écrit et qui nous emporte facilement avec lui, malgré une petite prévisibilité qui ne gâche en rien notre plaisir. Je lirai avec grand plaisir la suite !



"Je venais juste de me résigner à vivre une vie ordinaire, quand des événements extraordinaires se sont produits. Le premier m'a causé un choc terrible et m'a changé définitivement, au point de couper mon existence en deux : Avant et Après. Comme la plupart des bouleversements à venir, il concernait mon grand-père, Abraham Portman." 


Notes : 
Un second et un troisième tome ont été publié.
Une BD est parue en rapport avec la trilogie, ainsi qu'un conte et un journal. 

Architective tome 1




Titre : L'Architective tome 1 : Les Reliques Perdues

Auteur : Mel Andoryss

Edition : Castelmore
Pages : 320
Paru le : 15 Juin 2016


Ce livre raconte l'histoire d'Armand, un garçon de quinze ans qui rentre au lycée. Mais Armand n'est pas tout à fait comme ses camarades de classe puisque c'est un architective. En effet, il est capable de plonger dans l'âme des maisons, de voir et ressentir leur souvenirs, leurs craintes, leurs secrets.. Armand utilise cette particularité pour des enquêtes que lui dégote sa mère. Il mène sa petite vie jusqu'au jour où il se fait kidnapper par des hommes qui vont l'obliger à plonger pour eux afin de retrouver une certaine relique très ancienne et qui a du coup beaucoup de valeur. Armand réussit à s'enfuir et le seul moyen pour lui de leur échapper définitivement est de les doubler, en essayant de récupérer cette relique avant eux. Il va pour cela bénéficier de l'aide de son meilleur ami Cédric et de Malaurie, une mystérieuse jeune fille rousse de leur classe. 
Le gros point fort de ce livre est selon moi son originalité. J'ai tout simplement adoré le concept de plonger dans l'âme des maisons, j'ai trouvé ça hyper original et singulier, ça ne s'est jamais vu et c'est une super idée ! De plus, l'auteure décrit ces scènes là vraiment très bien, elle réussit à créer une ambiance particulière à chaque plongée, entre le rêve et la réalité. 
Les personnages sont aussi très intéressants, même si on ne connait vraiment que le personnage principal à cause de l'absence d'alternance de points de vue, ce qui est peut être un peu dommage. Cependant cela renforce l'intrigue que l'on éprouve pour Malaurie, la jeune fille rousse qui les aide et qui n'est pas plus normale qu'Armand. Ils forment tous les trois avec Cédric un fabuleux trio, ayant chacun besoin des autres et chacun apportant aux autres ce en quoi il est doué. Armand ne serait rien sans ses acolytes !
Le rythme est très entraînant, l'action est au rendez-vous et est maîtrisée, même si elle pâtit quelques fois d'un schéma trop bien rodé et quelque peu prévisible. Je pense qu'avec deux ou trois ans de moins j'aurai pu profiter pleinement de ma lecture.
A côté de ça, la plume de l'auteure est vraiment agréable et j'ai été heureuse de la découvrir. Je vais dorénavant guetter ses nouveaux livres, autant pour son écriture que pour son imagination. 
L'humour est aussi très présent, il ponctue le récit de manière réussie et plaisante. 
Cependant, je dirai pour finir que selon moi, il manque quelque chose à cette histoire : un je-ne-sais-quoi qui m'a laissé un arrière-goût d'inachevé, de pas assez aboutit. Cela aurait nécessité 100 pages de plus et une intrigue plus développée encore mais j'espère retrouver tout cela dans les tomes suivants !


Pour terminer et conclure, je dirais que L'Architective est une lecture vraiment sympa et originale, qui se laisse très facilement lire et qui nous donne envie de découvrir la suite malgré le fait que c'est, pour moi, un peu prévisible et pas assez aboutit. Mais les sagas sont faites pour cela et je n'attend que ça ! 


"Il y a toujours différents degrés de lecture et, ce qui nous sépare des autres, c’est ce que nous sommes capables de voir. Certains voient les auras, il paraît, et d’autres les énergies, les âmes, les fantômes, que sais-je ! Moi, je pénètre dans la mémoire des maisons et je peux m’y balader comme un hôte de marque."



Notes :
Mel Andoryss est aussi l'auteure de bandes dessinées.
Une suite est prévue à ce premier tome.

jeudi 27 octobre 2016

Encore faut-il rester vivants



Titre : Encore faut-il rester vivants

Auteur : Anne Ferrier

Edition : Magnard jeunesse
Pages : 253
Paru le : 7 Octobre 2016


Encore faut-il rester vivants est un roman de type post-apocalyptique puisqu'on suit trois personnages : Shawn, Mouette et Julia qui tentent de survivre dans un monde où suite à une éruption solaire, la plupart des gens touchés sont morts et les autres sont contaminés par quelque chose se transmettant par le toucher et qui rend "zombie". 
C'est vrai que c'est un genre vu et revu, mais j'ai trouvé que Encore faut-il rester vivants a, selon moi, su se démarquer, et je vais vous expliquer pourquoi. 
Tout d'abord, le gros point fort du livre ce sont les personnages, je pourrai même dire les personnes que nous suivons tout au long du roman, car elles sont empreins de réalisme. On arrive facilement à s'identifier et à se dire : ça pourrait être nous. Ils sont ultra attachants, touchants et drôles. Ils ont chacun une personnalité différente et l'auteure à pris le temps de les creuser, ce que j'ai adoré.
Ensuite, l'intrigue. J'ai trouvé le fait de ne pas pouvoir se toucher original, cela change quelque peu du reste d'histoires qu'on à pu lire. J'ai aimé les suivre dans leur vagabondage, comme si je faisais partie du petit groupe. Je ne me suis jamais ennuyée, et suis très rapidement entrée dans l'histoire. 
Ce livre est une ode à la vie, aux émotions humaines, aux réactions humaines face à la solitude, au manque, à la faim. Shawn, Julia et Mouette en bavent, mais ils trouvent toujours la force de continuer, de se relever, notamment grâce aux liens intenses qu'ils ont créé entre eux. J'ai trouvé ça très beau. 
L'histoire fait moins de 300 pages mais l'auteure a réussi à m'emporter et à me faire aimer ses personnages, à me faire sentir proche d'eux. Et je crois que si elle aurait continué au-delà, cela aurait été trop. Il n'y avait pas plus à raconter, et j’aime la fin. Ce n'est pas un livre fantastique où les héros sont ultra courageux et font des trucs de malades. Ce sont des adolescents qui veulent vivre, aimer et ne pas finir trop brisés. 


En conclusion, Encore faut-il rester vivants est un bon et beau roman qui vous fera vivre des émotions en compagnie de personnages hyper attachants. C'est une lecture rapide mais qui laisse un très bon souvenir.



"Bonne chance, chuchote-t-elle, et cela sonne comme un adieu."




Notes : 
Ce roman est un one-shot, il n'aura donc pas de suite.
Merci à Booknode et aux éditions Magnard jeunesse pour m'avoir permis de découvrir cette histoire ! (site de Booknode : http://booknode.com/ ; mon profil : http://booknode.com/zolii_2585643)

dimanche 23 octobre 2016

Le Noir est ma couleur tome 4



Titre : Le Noir est ma couleur tome 4 : L'évasion

Auteur : Olivier Gay

Edition : Rageot
Pages : 288
Paru le : 17 Juin 2015


On retrouve dans ce tome-ci Manon et Alexandre, qui s'apprêtent à quitter Paris pour Nice à la rencontre d'autres Mages Noirs, lorsque Manon découvre avec stupeur qu'elle ne voit plus le Spectre. Plus rien. Ils ne peuvent donc pas utiliser le Violet afin de monter gratuitement dans le train et sont alors contraints d'y aller en scooter volé. On va suivre leur aventure de hors-la-loi puisqu'un avis de recherche est lancé dans tout le pays. 
Tout comme les tomes précédents, celui-ci contient toujours autant d'humour. 
L'intrigue évolue, on change de décor puisqu'on va suivre la cavale de nos deux héros préférés puis leur arrivée là où se cachent les Mages Noirs tant recherchés. On y découvre alors de nouveaux personnages, qui promettent de nous en faire voir de toutes les couleurs ! 
J'ai vraiment beaucoup aimé ce tome-ci, que ce soit la partie de la fuite où la relation entre Manon et Alexandre prend de la profondeur ou celle qui se situe dans l'antre des Mages Noirs Ils deviennent encore plus proches et il se lie alors quelque chose que j'ai trouvé profond et touchant. J'adore toujours autant Alexandre qui évolue et fait preuve d'une grande bonté envers Manon. On sent que son amour n'est pas factice et qu'il est sincère, et un garçon amoureux et sincère c'est toujours beau.
Manon quant à elle fait preuve de beaucoup de courage en prenant la décision de fuir, puis en allant la où se trouve les autres mages. Elle va devoir affronter beaucoup d'autres épreuves et elle le sait, mais aidée d'Alexandre, elle peut tout entreprendre.
J'ai beaucoup aimé découvrir là où se cachent les Mages Noirs, leur fonctionnement et surtout leur point de vue. C'est capital dans l'histoire. 
Le livre se termine sur un ENORME cliffhanger, insoutenable ! Le cinquième et dernier tome promet d'être épique ! 


En conclusion, j'au dévoré ce quatrième tome, qui diffère un peu des autres par le changement de décor et la découverte de nouveaux personnages et que j'ai trouvé bien meilleur ! Le Noir est ma couleur est une série addictive, fraîche, et qui ne manque pas d'humour vous l'aurez compris. 
                                  

"Je n'ai pas le temps de lui dire qu'elle est complètement folle, et qu'est-ce que c'est cette manière de prétendre que je suis amoureux, et elle se prend pour qui, et de toute façon c'est quoi l'amour, et si ça se trouve je vais me barrer demain et elle l'aura cherché, quand elle se glisse dans mes bras pour m'embrasser.
Bon, d'accord, je suis peut-être amoureux."

Notes : 
Le Noir est ma couleur est une série de 5 tomes.

Le Noir est ma Couleur tome 3



Titre : Le Noir est ma Couleur tome 3 : La Riposte

Auteur : Olivier Gay

Edition : Rageot
Pages : 304
Paru le : 21 Janvier 2015



Résumé :
Depuis que Jordan, un jeune Mage, est arrivé au lycée, Manon est en danger. Il menace de révéler son secret et de la dénoncer au Conseil si elle ne s'éloigne pas d'Alexandre.
Mais l'union fait la force. Quand Alexandre découvre les manœuvres de son rival, il persuade Manon de riposter.
Violemment.
Va-t-elle commettre l'irréparable et faire du Noir sa vraie Couleur ?

Ce tome-ci est plein de révélations, on va de surprise en surprise ! De plus, le pouvoir de Manon évolue, elle progresse de plus en plus dans la pratique de sa magie, ce qui devient de plus en plus intéressant. 
J'aime toujours autant les personnages de Manon et Alexandre qui me font rire et qui ont une relation que j'adore. Ces personnages évoluent bien sûr, ils deviennent plus matures, se font davantage confiance et leur relation se densifie. 
Côté intrigue, l'originalité et la plume de l'auteur sont toujours là, et le scénario devient moins prévisible. Bref, une série qui s'améliore à chacun de ses tomes
L'action est au rendez-vous, et j'ai adoré ça. Jordan est un personnage détestable, et on a envie de tout faire pour aider Manon. Alexandre en prend pour son grade comme d'habitude, mais heureusement qu'il est là ! Il devient un véritable pilier pour Manon, et vice-versa. Ce tome est vraiment un tournant de la série je pense.

Pour conclure, mon avis est bref, certes, mais concis pour vous dire que la série Le Noir est ma Couleur ne fait que de s'améliorer de tome en tome, et c'est plus que réjouissant. J'ai hâte de lire les tomes suivants, au vu de la fin de celui-ci. L'originalité est toujours là, au même titre que l'humour et l'action, bref un cocktail génial pour décompresser, alors jetez-vous dessus sans attendre !


" J'étais tombée amoureuse d'un délinquant qui assommait les policiers, jurait comme un charretier et fraudait dans le métro. Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes."

Notes :
Le Noir est ma couleur est une série de 5 tomes.

Assassin's Creed tome 1



Titre : Assassin's Creed tome 1: Renaissance

Auteur : Oliver Bowden

Editions : Milady
Pages : 475
Paru le : 20 Janvier 2012

Assassin's Creed est la série de romans en lien avec le jeu vidéo du même nom. Sans jamais y avoir joué, j'étais curieuse de découvrir cette histoire, qui évoquait, à ce que j'avais compris, le voyage entre différentes époques. 
Ce premier tome porte en réalité sur les débuts d'Ezio, et sur une grande partie de sa quête. Ezio est au début du roman un jeune homme d'environ 17 ans vivant à Florence au XVème siècle après J.C. Il est un jour témoin d'une fausse condamnation qui entraîne la mort de son père et de ses deux frères par pendaison sur la place publique. Ezio parvint à en réchapper et se lance à la poursuite des organisateurs du crime. Sa traque s'étale alors sur plusieurs années, les tuant tous petit à petit. En parallèle, il découvre au fur et à mesure des morceaux d'un livre appelé Codex, vieux comme le monde mais avec pourtant des informations très en avance sur leur temps et notamment des dessins et schémas d'armes qu'Ezio fait développer par le célèbre Leonardo Da Vinci et dont il se munit. 
Tout d'abord, j'ai adoré l'univers, découvrir Florence au XVe siècle était vraiment fabuleux, l'ambiance crée par l'auteur était vraiment prenante, et j'avais vraiment l'impression d'y être, et même de parler italien ! Les éléments introduits par l'auteur que sont la ligue des Assassins et celle des Templiers et leur rivalité ancestrale était aussi très plaisante et exaltante. Le côté steampunk apporté par les armes d'Ezio provenant du Codex m'a beaucoup plu, tout comme le fait que tout cette partie de l'histoire (la lutte secrète, le codex) soit très bien associée à l'Histoire avec un grand "H", à la vie quotidienne des italiens. 
Les descriptions faites par l'auteur sont très réussies, comme je l'ai déjà évoqué, puisqu'il a su m'intégrer à l'histoire en quelques sortes, à me faire croire que je faisais partie de cette époque là. L'ambiance et les paysages donc sont réussis, mais c'est en particulier les scènes de combat que j'ai le plus apprécié : les gestes, les techniques, on aurait dit qu'on assistait à la scène au ralentit, avec les intentions d'Ezio en plus. 
J'ai aussi apprécié les mots italiens insérés un peu partout au fil des pages, qui nous font nous permettent de nous intégrer au roman. 
Du côté des personnages, celui d'Ezio m'a bien plu, j'ai aimé le voir mûrir et grandir pour devenir un homme. C'est quelqu'un de simple, honorable, et doté d'une grande bonté. Il a juré de retrouver les assassins de sa famille et c'est ce qu'il s'acharnera à faire, même s'il doit y sacrifier le fait de mener une vie normale. Par contre, l'identification avec Ezio reste compliquée et difficile du fait que l'on ne connait que très rarement ses sentiments, ses émotions, c'est un personnage trop distant. De plus, ce qui m'a un peu dérangée c'est la quantité astronomique de personnages que le livre compte. On s'y perd très facilement, notamment pour ceux (dont moi) pour lesquels l'italien ne leur est pas familier puisque tous les noms et prénoms sont de consonance italienne bien évidemment : on finit par tous les mélanger. Fort heureusement, l'auteur a eu la bonne idée de faire une liste de tous ces personnages à la fin du livre, avec qui ils sont (en quelques mots). Malheureusement pour moi, ce n'était pas précisé dans le livre et je n'ai vu cette liste qu'à la fin puisque je l'ai lu en numérique.
Au niveau de l'intrigue, la redondance de l'histoire est clairement là, puisque on suit pendant l'intégralité du livre la chasse d'Ezio. Et, c'est dommage mais j'ai trouvé ça redondant, répétitif. En effet, Ezio traque, trouve, tue une des personnes qui ont assassiné sa famille, puis il découvre qu'il y a quelqu'un de plus puissant encore qui dirigeait cette personne et le prend alors en chasse. Puis ça recommence... encore. Il y a bien les villes qui changent, et les personnages autour qui évoluent un peu (encore que...) mais ça reste globalement la même chose, le même schéma qui se répète inlassablement tout au long du livre. Et j'ai trouvé ça HYPER dommage parce que l'auteur aurait pu en faire quelque chose de beaucoup mieux, rentrer plus dans la psychologie des personnages, approfondir tout ça mais c'est ce qui a manqué je trouve : l’approfondissement. On survole un peu tout : Ezio nous paraît un peu vide, sans émotions, l'intrigue survolée, on ne remonte pas aux débuts de la rivalité entre Templiers et Assassins et surtout, la fin est ... décevante. Je ne m'y attendais pas du tout, mais alors pas du tout, et j'ai trouvé ça trop fantasque, trop irréel pour ce livre qui semblait se confondre avec l'Histoire.
De plus, l'intrigue se passe dans un créneau de temps très long : il peut arriver de sauter plusieurs années en tournant une page, ce qui est assez déstabilisant je dois dire. 
Cependant, je dois quand même ajouter que l'écriture de l'auteur est très agréable et très fluide, presque pragmatique, ce qui a été un réel plaisir. 

En conclusion, ce premier tome de la série adaptée Assassin's Creed est un livre assez sympa, qui vous fera voyager sans aucun doute dans le XVe siècle de l'Italie et vous fera vivre des scènes de traques et de combats intenses, mais qui pour moi présente trop de défauts pour faire de lui un "bon" livre. La redondance de l'histoire et l'accumulation de personnages ont fait baisser mon avis, ce qui est, je trouve, très dommage pour un livre aussi prometteur. Je pense sincèrement que ce livre peut être adoré par les joueurs du jeu qui ont vécu ces scènes et ces dialogues.


"Requiescat in pace"



Notes :
Cette série est composée de 8 tomes, et d'autres tirées du jeu existent aussi.